Rapport SCOT Post-Carbone

AXE DE PROGRÈS
VERS UN SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE FACTEUR 4

Quels leviers locaux pour une agglomération post-carbone ?

Ce rapport d’étape s’inscrit dans le cadre du deuxième appel à proposition de recherches de l’ADEME et de la mission prospective du MEEDAT pour ‘repenser les villes dans une société post-carbone’.
Si des exercices sectoriels de prospective ont pu être réalisés à l’échelle nationale et constituent une base indispensable à la définition des voies pour atteindre les objectifs fixés dans la loi POPE de juillet 2005, ces travaux ne sont cependant pas suffisants pour permettre aux décideurs et acteurs locaux de se saisir de ces problématiques et d’analyser les freins et possibilités pouvant apparaitre sur les territoires. D’où l’importance d’une application territoriale d’un exercice de prospective.
Celle proposée ici s’appuie sur un territoire de projet en cours de réflexion, celui du Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération tourangelle (SCOT), outil exploratoire d’une société post carbone.
Le SCOT peut être utilisé séparément ou simultanément avec d’autres outils réglementaires (exemple : écotaxes et normes), contractuels (Plan Climat), financiers ou technologiques, l’essentiel étant de les adapter aux enjeux et préoccupations locales à travers l’implication et la participation d’acteurs locaux actifs sur ces questions.
L’objectif de la présente recherche est de se mettre en marche vers une division par 4 des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre), et ceci, en s’appuyant au maximum sur les ressources du territoire, sans recours à l’énergie nucléaire, à l’horizon 2050. Elle s’inscrit pleinement dans l’un des trois objectifs de l’appel à propositions à savoir « de construire, en partenariat avec une grande agglomération (plus de 100.000 habitants), un cadre d’application, d’évaluation et de simulation des scénarios de transition urbaine vers une société post-carbone ».
L’approche se veut transversale. Les thèmes de la maîtrise de l’étalement urbain, des nouveaux modes d’habiter, de travailler, de se déplacer, de consommer, à travers leur traduction spatiale seront structurants et incontournables. La gestion des sols, la place et le rôle donnés à la végétation, aux milieux naturels et aux espaces agricoles seront aussi à explorer.
Par ailleurs, l’appel à proposition précise que « si le facteur 4 constitue un objectif nécessaire, les propositions pourront être plus exigeantes » : d’où l’idée de mesurer comment ce but peut être atteint en mobilisant l’ensemble des ‘leviers locaux pour une agglomération post-carbone’, sans recours à l’énergie nucléaire. Il s’agira de tirer partie au maximum du potentiel d’économie d’énergie et de production d’énergie renouvelable. On peut penser qu’une division par 4 des émissions en s’appuyant très largement sur les ressources locales correspond vraiment à un scénario de rupture accessible.

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