Deux ou trois choses que nous savons de lui
Tome 1 : Histoire de place
Il n’est pas d’espace urbain qui ne raconte une histoire, telle nous le confirme la partie haute de la rue Nationale à Tours. Elle fut un temps inoccupée, fut toujours lieu de rencontre entre la ville et le fleuve, puis devint une porte de l’enceinte fortifiée avant d’acquérir pour une longue période le statut de place publique. Mais l’histoire n’est pas la seule pièce de ce puzzle urbain, il est également question d’usage, de représentation, d’architectures.
Tome 2 : Destruction et reconstruction
L’Agence d’Urbanisme souhaite à travers ce bref dossier rappeler l’histoire et la mémoire de ce lieu que constitue le Haut de la rue Nationale. Cet espace jamais vraiment délimité de façon précise s’étendrait aujourd’hui, d’Est en Ouest, entre le parvis du site des Tanneurs de l’Université François Rabelais et la bibliothèque municipale de Tours et, du Nord au Sud, entre un point indéterminé sur le pont Wilson et l’entrée architecturale de la rue Nationale marquée par deux pavillons. Ce site n’est pas simplement central dans la géographie de la ville, il forme également l’entrée Nord de la cité des Turones et on l’appela pendant près d’un siècle et-demi “l’une des plus belles entrées de ville de France”.