Données SIG

Qu’est ce qu’un SIG ?

Plusieurs définitions du SIG existent, elles sont complémentaires.
La définition française que l’on doit à l’économiste Michel Didier (en 1990), dans une étude réalisée à la demande du Comité National de l’Information Géographique, défini le Système d’Information Géographique (SIG) comme étant un « ensemble de données repérées dans l’espace, structuré de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision ».
La définition américaine émanant du comité fédéral de coordination inter-agences pour la cartographie numérique (1988), présente le Système d’Information Géographique comme étant un « système informatique de matériels, de logiciels, et de processus conçus pour permettre la collecte, la gestion, la manipulation, l’analyse, la modélisation et l’affichage de données à référence spatiale afin de résoudre des problèmes complexes d’aménagement et de gestion ».
C’est à partir de 1999 que l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération de Tours met en place son SIG en se dotant du logiciel Mapinfo (outil de traitement de l’information géographique).

Pourquoi un SIG ?

L’objectif premier du SIG est d’aider à la décision par une meilleure connaissance des territoires.
Il nécessite de capitaliser, rassembler, structurer des bases de données géographiques afin de répondre à de multiples usages, comme la représentation cartographique, le traitement statistique, l’analyse spatiale de phénomènes.

Comment fonctionne un SIG ?

Le principe de base repose sur un lien entre les objets géographiques et des bases de données intégrant des informations quantitatives ou qualitatives pour chaque objet.
Le principe de visualisation de l’information géographique consiste en la superposition de couches géoréférencées (positionnée spatialement selon un système de projection).

Les couches superposables peuvent être de type vecteur (objet point, ligne, ou polygone), ou de type rasteur c’est-à-dire image numérique (Scan, photo aérienne,…).

Quelles sont les données disponibles ?

Le bon fonctionnement du SIG est basé sur la collecte, la mise à jour et l’organisation des données.
Elles sont de deux ordres : les données géographiques et les données alphanumériques (qualitatives et/ou quantitatives).
L’Agence les classes selon leur origine en deux grandes familles :

Les données « Référentielles »
Ce sont des données officielles, réalisées par l’IGN, l’INSEE, les services de l’Etat, ou par des Sociétés commerciales de diffusion de données. Ces données sont le plus souvent payantes, ou mises à disposition, et sont généralement soumises à une convention d’utilisation.

Exemples : IGN (BD Topo, BD Ortho, Scan25), IFEN (Corine Land Cover), INSEE (Recensements de la population), Direction générale des impôts et Conseil Général d’Indre-et-Loire (Cadastre numérisé),…

Les données « Métier »
Ce sont toutes les données collectées ou créées par l’Agence d’Urbanisme dans le cadre de ses missions d’observation et d’assistance à maîtrise d’ouvrage sur des thèmes particuliers.

Exemple : L’assemblage des zonages des POS et PLU, le réseau de bus, l’occupation agricole et naturelle des sols, l’inventaire des espaces verts communaux,….

Comment analyser les données ?

L’analyse des données est spatiale, quantitative et/ou qualitative. La pertinence du traitement est conditionnée par la précision, la qualité de la donnée et l’échelle d’analyse souhaités.

La représentation de l’analyse prend le plus souvent la forme d’une carte (carte d’inventaire, carte statistique, carte thématique,…), d’un tableau ou d’un graphique (histogrammes, camembert,…)

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