Les travaux et réflexions de l’Agence d’Urbanisme auront permis, en 2010, d’envisager l’action urbaine selon des perspectives différentes mais à coup sûr complémentaires :
Un axe horizontal qui projette les enjeux futurs de notre territoire à un horizon de plus de 20 ans, terme qui bien souvent échappe à nos politiques publiques. Cette méthode prospective, appliquée cette année aux enjeux du réchauffement climatique et à la division par 4 de l’émission des gaz à effet de serre en 2050, permet d’esquisser le champ des possibles dans lequel les politiques locales pourront s’inscrire à l’avenir.
Un axe vertical, qui permet d’accompagner les partenaires de l’Agence plus profondément dans l’acte d’aménager la ville. Les propositions relatives aux casernes Beaumont-Chauveau, écoquartiers Gare et la Borde de Notre-Dame-d’Oé, ou projet de la Bergerie à Larcay témoignent de cette nécessité de disposer, de la règle à l’action, d’une ingénierie capable de traduire les ambitions urbaines à la fois dans une composition de l’espace, un programme et un mode opératoire adapté. La prospective et le passage à l’acte apparaissent comme des axes fondateurs de politiques urbaines qui se déploient dans un environnement mouvant et incertain. À ces attendus tournés à la fois vers l’anticipation et l’action s’ajoute celui de la participation, nouvel axe transversal. En effet, l’enjeu de partager tant l’horizon des politiques publiques que les modalités de leur mise en œuvre apparaît de plus en plus prégnant, que ce soit auprès des experts de la société civile qu’auprès des habitants qui revendiquent légitimement leur maîtrise d’usage. Là encore, en expérimentant de nouveaux modes de faire, en formulant de nouvelles exigences, l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération de Tours pourra se révéler un soutien précieux pour l’émergence de la métropole douce que nous appelons tous de nos vœux.