Les travaux et réflexions conduits au cours de l’année 2011 par l’Agence d’Urbanisme illustrent, par la diversité des thèmes et des échelles, sa double vocation.
Une vocation d’ensemblier en premier lieu. Les territoires sont un creuset dans lequel modes de vies, aspirations individuelles, bien commun, enjeux de compétitivité, exigence d’efficience, recherche d’aménités sont intimement tressés. à cette complexité s’ajoute un maquis de textes, politiques et procédures qui tendent à obéir à leur propre logique. La nécessité de disposer d’une ingénierie de la traduction, capable de s’assurer de la cohérence des différentes échelles, des différentes politiques, apparaît de plus en plus prégnante. L’Agence d’Urbanisme, dont les réflexions vont de l’îlot à l’aire urbaine, en questionnant l’ensemble des usages, apparaît ainsi comme un maillon essentiel.
Une vocation de stimulation ensuite. En portant le regard plus loin que le temps de l’action publique, en questionnant les habitudes et les intuitions parfois mal assises, l’Agence d’Urbanisme porte une exigence, celle de ne pas céder aux réponses simplistes dans un monde urbain complexe. Cette fonction peut parfois apparaître impertinente, pourtant elle est nécessaire pour questionner nos représentations et nos modes de faire.
Ingénierie de la traduction et de la stimulation, l’Agence d’Urbanisme œuvre chaque jour à nos côtés pour l’émergence d’une métropole douce. Puisse la lecture de ce rapport d’activités 2011 vous rendre compte de la diversité et de l’intérêt de sa contribution.