VERS UNE NOUVELLE GÉOGRAPHIE DE L’EMPLOI ?
Ce que l’on mesure : L’évolution annuelle moyenne du nombre d’emplois entre 1999 et 2011 en distinguant deux périodes : une première de 7 ans (1999-2006) et une deuxième de 5 ans (2006-2011).
Ce que l’on voit :
1 – L’effet de la crise puisque l’on distingue deux périodes ;
Si près de 28.400 emplois ont été créés en 12 ans,seulement 11% (soit 3.079 emplois) l’ont été sur les 5 dernières années.
2 – Une nouvelle géographie de la création d’emploi semble se dessiner ;
Sur la première période, entre 1999 et 2006, les 40 communes du SCoT de l’Agglomération Tourangelle ainsi que les pôles secondaires (Amboise, Château-Renault, Langeais, Chinon, Sainte-Maure-de-Touraine) ont presque tous connu une forte croissance. En revanche, entre 2006 et 2011, on note un très net ralentissement. Quatre communes du cœur métropolitain ainsi que les pôles secondaires perdent significativement des emplois. Tours, ville centre a accueilli en moyenne 1.100 nouveaux emplois par an entre 1999 et 2006, contre seulement 27 par an entre 2006 et 2011.
- Pour nuancer : Cette « périphérisation » de la création de l’emploi ne doit pas masquer la forte concentration de l’emploi en Touraine puisque le cœur métropolitain (les communes de Tours, Saint-Pierre-des-Corps, Saint-Avertin, Chambray-lès-Tours, Joué lès Tours, La Riche et Saint-Cyr-sur-Loire) continue de concentrer, en 2011, plus de la moitié des emplois du département.
- Pour agir : Conjuguer et proportionner la constitution d’une offre nouvelle de parcs d’activités en périphérie avec un accompagnement de la mutation des espaces économiques vieillissants du cœur métropolitain pour que ceux-ci regagnent en attractivité.