Des mouvements résidentiels défavorables à la Métropole de Tours

Près de 3 900 départs de plus que d’arrivées en 10 ans

Entre 2006 et 2016, plus de personnes ont quitté Tours Métropole Val de Loire pour emménager ailleurs que de ménages sont venus s’installer sur le territoire (solde migratoire négatif). Le nombre de naissances supérieur à celui des décès (solde naturel positif) permet toutefois à Tours Métropole Val de Loire de gagner des habitants (+ 6 000 personnes en 10 ans).

Cette situation n’est pas propre à la métropole tourangelle. Les agglomérations comptant entre 250 000 et 300 000 habitants, hors celles situées sur le littoral français, présentent également un déficit migratoire. C’est par exemple le cas d’Angers Loire Métropole, Dijon Métropole et Orléans Métropole.

L’attractivité résidentielle est par contre forte dans deux types de secteurs :

  • une bande littorale atlantique élargie. La Métropole de Nantes présente par exemple un solde migratoire positif d’environ 24 500 personnes entre 2006 et 2016.
  • les secteurs périurbains sous influence des grandes agglomérations. Au cours des dix dernières années, les dix Communautés de communes d’Indre-et-Loire ont enregistré près de 14 500 arrivées de plus que de départs.

Source : Insee – RP2006 et RP2016.

Des flux d’habitants positifs avec l’Île-de-France, négatifs en Indre-et-Loire et avec le Grand Ouest

Les mouvements de population sur une année permettent d’observer les territoires de départ et d’arrivée avec lesquels les habitants de la Métropole sont en interaction. En 2016, 1 habitant sur 10 de Tours Métropole Val de Loire n’y résidait pas l’année précédente.

En effet, 16 300 personnes sont venues s’installer dans la métropole tourangelle, dont 76% vivaient préalablement en dehors de l’Indre-et-Loire. Elles habitaient notamment ailleurs en région Centre – Val de Loire, en Île-de-France, Pays de la Loire ou Nouvelle Aquitaine. Ces régions étaient chacune le lieu de résidence de plus de 1 000 nouveaux habitants de Tours Métropole Val de Loire.

Durant la même période, 15 600 personnes ont quitté la Métropole de Tours. 70% sont allés s’installer dans un autre département que l’Indre-et-Loire. Les principaux territoires de destination sont identiques à ceux des personnes qui sont venues s’installer dans Tours Métropole Val de Loire.

Si les échanges sont positifs avec l’Île-de-France (+ 120 personnes), le solde des entrées – sorties avec les régions de l’Ouest (Nouvelle Aquitaine et Pays de la Loire ; – 540 personnes) est défavorable à la Touraine.

Pour les anciens habitants de la Métropole de Tours qui ont déménagé en Indre-et-Loire, les Communautés de communes limitrophes de la Métropole représentent les destinations privilégiées, au premier rang desquelles figurent Touraine Vallée de l’Indre (1 210 anciens habitants de la Métropole de Tours y résident désormais) et Touraine-Est Vallées (990).

 

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