Au 1er janvier 2019, selon l’Insee, l’Indre-et-Loire accueille 610 079 personnes, soit 15,2 habitants en moyenne sur chaque hectare urbanisé (on entend par espace urbanisé, toutes parcelles sur lesquelles un bâtiment est construit).
C’est dans la Métropole tourangelle que les plus fortes densités sont observées. Tours, qui accueille plus d’1/5ème de la population départementale, est aussi le territoire le plus densément occupé avec 66 habitants par hectare urbanisé. Viennent ensuite Joué-lès-Tours et La Riche (30), Saint-Pierre-des-Corps (28) ainsi que Saint-Cyr-sur-Loire (23), Pont-de-Ruan et Château-Renault (21).
On retrouve des densités élevées le long de l’axe ligérien et de la vallée de l’Indre ainsi que dans les centralités qui maillent le département : Château-Renault, Chinon, Château-la-Vallière, Loches, etc. Hétérogénéité des formes urbaines, disparités des aménités du territoire, contraintes géographiques expliquent en partie ces écarts de densité au sein du département d’Indre-et-Loire.
Densité de population par hectare urbanisé en 2019
Entre 2013 et 2019, l’Indre-et-Loire a accueilli 9 800 habitants supplémentaires, soit une hausse de 0,3% par an. Au sein de la région Centre-Val de Loire, la Touraine et le Loiret sont les seuls départements où la population a augmenté.
Le nombre de tourangeaux continue donc de croître, mais suivant un rythme moins soutenu qu’entre 2008 et 2013 (+ 0,5% par an). Ce fléchissement suit la tendance nationale, mais dans une proportion deux fois plus importante (cf. tableau ci-dessous). La région Centre-Val de Loire connait, quant à elle, une stabilisation de son nombre d’habitants.
Les territoires limitrophes à Tours Métropole Val de Loire continuent de connaître les plus fortes dynamiques démographiques comme le montre la carte ci-dessous, et notamment la Communauté de communes Touraine-Vallée de l’Indre.
Évolution de la population et densité de population par hectare urbanisé des 11 intercommunalités d’Indre-et-Loire
En raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’Insee a reporté en 2022 son enquête annuelle du recensement de la population de 2021. Ce report a nécessairement impliqué une adaptation en conséquence de leur méthode de calcul des populations annuelles. Pour être robustes, les évolutions de la population se feront désormais sur un intervalle de six années. Aussi, les populations millésimées 2019 sont à comparer au regard du millésime 2013.
Pour plus de précisions, vous pouvez télécharger la note méthodologique de l’Insee : Insee Report EAR 2021.pdf
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