En novembre dernier, la 44ème rencontre des agences d’urbanisme, intitulée « No cultures, No futures », a eu lieu à Clermont-Ferrand. Plénières, explorations, échanges ou encore animations culturelles ont ponctués ces trois journées.
Parmi ces temps forts, l’ATU a eu le plaisir de défendre, lors d’une battle, le troglodyte tourangeau dans l’exploration n°4 « Maisons loquaces : l’habitat vernaculaire a des choses à nous dire en matière de transitions ! ». Quatre territoires se sont confrontés en mettant en avant les nombreux atouts de leur habitat vernaculaire à l’aune des transitions à venir : l’échoppe bordelaise, le fare polynésien, l’etxe basque et le troglodyte tourangeau.
Chaque habitat traditionnel nous raconte une histoire : ses habitants, leur organisation sociale, son climat, ses reliefs, ses ressources, etc. Aussi, il s’agissait de démontrer que sa maison est la mieux adaptée aux changements de demain, en toute objectivité mais sans prétention, bien sûr ! En quoi sa conception permettrait d’affronter les dérèglements climatiques ? L’habitat est-il adapté aux modifications dans la nature et à la taille des foyers ? Peut-il accueillir, et sous quelles formes, d’autres fonctions que celles de domicile ? En quoi pourrait-il être un atout face aux enjeux de « vivre ensemble ? ».
Dans ce cadre, les équipes de l’ATU ont réalisé un poster mettant en avant les nombreux atouts économiques, sociaux et environnementaux du troglodyte tourangeau. Grâce à ce poster, et à son animation, découvrez l’histoire de notre habitat vernaculaire local, comment il peut évoluer dans le temps, à la fois dans sa mutabilité et dans la mixité d’usage qu’il offre, quels sont ses atouts face aux dérèglements climatiques (confort thermique naturel, utilisation de matériaux présents sur place, etc.).
Si vous vous baladez en Touraine, et que vous cherchez un habitat troglodyte, suivez les conseils d’Alfred de Vigny : « Si vous gravissez un coteau hérissé de raisins, une petite fumée vous avertit tout à coup qu’une cheminée est à vos pieds : c’est que le rocher même est habité, et que les familles de vignerons respirent dans ces profonds souterrains, abritées dans la nuit par la terre nourricière qu’elles cultivent laborieusement pendant le jour ».
Téléchargez l’affiche : Panneau-Troglo.pdf
